Hòxó
Duo show avec Marcel Gbeffa (chorégraphe)
FRAC MECA Nouvelle Aquitaine, Bordeaux, 2023
Hòxó #Ouidah-Bordeaux, diptyque vidéo, 2 projections de video-performances, images Cécile Friedmann, Audace Tognissé-Aziakou et Marie-Rose Djagba, 16 min
Hòxó #vossakpé, diptyque vidéo, images Cécile Friedmann, 2 écrans plats, 10 min
Hòxó #Gbé medji, installation sonore
deux costumes, tissu wax et encre, avec l’aide du couturier Zenaïde Adjaïdassou
une pièce sonore, 12 min,
Avec les voix de Fortuné Agossa, Ousmane Aledj, Romain Folly Azaman, Elara Bertho, Laura Bongio, Marie-Christine Chivallon, Vanessa Desclaux, Sénami Donoumassou, Merveille Dossouadjigbe, Camellia El Hmouzi, Bruno Falibois, David Gnonhouevi, Nadine Houkpatin, Hermione Houngli, Pierre-Antoine Irasque, Katia Kukawka, Jules Mensah, Elsa Prudent, Canelle Saint-Léger, Didier Sèdoha Nassègandé, Gloria Songbe, Betty Tchomanga, Dieudonné Toghgninou, Emeline Vincent
Photos – Rachael Woodson
Vues de l’exposition – Sophie Négrier
Production Institut Français du Bénin, FRAC MECA Nouvelle Aquitaine, Le Centre, Multicorps
«Intitulée Hòxo – jumeaux en fongbe -, cette exposition de Marcel Gbeffa & Violaine Lochu fait s’entrecroiser deux réalités culturelles, cultuelles et humaines : gémellité, histoire et passé colonial.
A travers ce Body of work hybride, les artistes élaborent une gémellité fictive et nous emportent dans un espace de dialogue et de résilience imaginaire. En explorant cette histoire commune douloureuse, oscillant entre esclavagisme et colonisation, Violaine Lochu et Marcel Gbeffa nous proposent l’écriture d’une histoire inclusive et complexe, bien que partielle.
Au-delà des dissemblances physiques des deux artistes, interrogeant la réalité de cette gémellité, Hòxo met en lumière les liens inextricables et indéfectibles qui unissent ces entités, incarnant métaphoriquement des histoires nationales, des espaces géographiques et des humanités en relation. Entre cosmogonie béninoise, mythologie grecque et romaine, Hòxo explore avec singularité les potentialités d’un imaginaire commun.
Contournant l’écueil d’une histoire univoque, les artistes mettent en relation des fragments de mémoires, de paroles, de langages et de traditions, et créent ainsi un espace mémoriel polyphonique, subjectif, en perpétuelle construction.» Marion Hamard, commissaire de l’exposition