Système berceuse

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Système-berceuse
Performance pour deux ostéopathes et deux vocalistes, durée variable, 2023
Avec Alixe Llamas, Soledad Cavalier et Cathy Gringelli (performers)
Capes-partitions, réalisées avec l’aide de l’Atelier Hervé Couture (Cotonou, Bénin), wax et velours, 2m50 x 1m50, 2023
Photos Bétonsalon – Elena Lespez Munoz
Images vidéos – Marie Heyse
Production Bétonsalon

« (…) Avec Système-berceuse, Violaine Lochu explore la berceuse comme mode de relation, comme une manière de prendre soin de soi et des autres. Ces mélodies sont particulières à plusieurs égards. Souvent transmises à travers un contact corporel, sur des fréquences douces et basses, elles font appel au toucher autant qu’à l’ouïe.Elles révèlent la nature tactile du son et le rapport sensuel, vibratoire qui s’établit grâce à lui. Comme le babil du bébé que l’artiste a déjà exploré lors de sa performance vocale intitulée Babel Babel, la berceuse est faite de sons affectés c’est à dire empreints d’une charge émotionnelle forte, pris dans le plaisir et la satisfaction. De ce fait, elle est à la fois éminemment singulière et collective. En même temps qu’elle touche à ce qu’il y a de plus intime en nous, elle nous rattachent à des traditions populaires, transmises de génération en génération, par des femmes le plus souvent. Ce sont ces différents aspects de la berceuse que Violaine Lochu, accompagnée de trois invitées dont les pratiques se situent à la croisée de la musique et du soin somatique — Alixe Llamas, Soledad Cavalier et Cathy Gringelli – a expérimenté lors de cette performance à Bétonsalon lors de l’exposition Untuning together. Pratiquer l’écoute avec Pauline Oliveros. Il s’agissait notamment d’improviser des « berceuses expérimentales » mettant en jeu la tactilité du son et la sonorité du geste. Les visiteur.euses ont éprouvé la force émotive de la berceuse et la manière dont elle touche les corps et les esprits lors de Système-berceuse qui alternait des moments de partage collectifs et des situations plus intimes où les chants leur étaient personnellement adressés.» Maud Jacquin, commissaire de l’exposition